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Sanshin no Kata ou Gogyō no Kata :

 

L’enchainement des trois cœurs ou l’enchainement des 5 éléments.

Les Japonais considèrent qu’il existe 5 éléments :

  • La Terre.

  • L’Eau.

  • Le Feu.

  • L’Air.

  • Le Vide.

 

On les appelle les Gogyō (5 éléménts) et se nomment : Chi, Sui, Ka, , .

 

Ces 5 éléments ne sont pas à confondre avec les 5 éléments Chinois qui incluent le métal et le bois. Historiquement, ces 5 techniques appartenaient à l’école Gyokko Ryū et représentaient l’essence des techniques de l’école.
 

C’étaient ces mouvements qui étaient enseignés à la fin de l’apprentissage, avant que l’élève ne quitte l’école.
 

Il ne s’agit donc pas de mouvements aussi simples qu’il y parait à première vue mais bien d’un concentré technique de haut niveau.

 

Le Sanshin no Kata ou Gogyō no Kata est un ensemble de techniques manifestant ces 5 éléments.
 

le Sanshin no Kata nous donne l'idée du mouvement (Feeling), comment bouger, dans quelle attitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Kihon Happō :

 

Les 8 enchainements de base.

Les Kihon Happō se composent de 2 modules :

  • Le Sanpō no Kata.

  • Le Gohō no Kata.

 

Le Sanpō no Kata regroupe 3 attaques de poing et comprend des techniques effectuées à partir des postures suivantes :

  • Ichimonji no Kamae (Posture ressemblant à la forme du chiffre 1, en Japonais : 一, en ligne).

  • Jûmonji no Kamae (Posture ressemblant à la forme du chiffre 10, en Japonais : 十, en croix).

  • Hichō no Kamae (Posture de l’oiseau volant).

 

Le Sanpō nous apprend à bouger à partir de chacune de ces trois postures et nous donne la notion de temps et du changement :

  • Passé.

  • Présent.

  • Futur.

 

 Le Gohō no Kata introduit les techniques de torsions de base :

  • Omote Gyaku (Torsion vers l’extérieur).

  • Omote Tsuki / Omote Henka (Omote Gyaku sur saisie + Coup de poing).

  • Ura Gyaku (Torsion vers l’intérieur).

  • Musō Dori (Saissir sans intention).

  • Musha Dori (Saissir le guerrier).

 

Bien que leur but ne soit que de nous apprendre à bouger correctement sur attaque ou sur saisie, ces mouvements nous donne la notion de se déplacer en étant centré. les 3 Sanpō no Kata et les 5 Gohō no Kata forme les 8 techniques qui se combinent à l’infini (8 = ∞).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les 5 piliers du Būdō Taijutsu :

 

 

Taihenjutsu : L’art des changements du corps.

 

Citation de Hatsumi Senseï :

"Le Taihenjutsu est très important pour ceux qui pratiquent les arts martiaux. Une des utilisations est d’éviter l'attaque de l'ennemi, aussi bien que pour l'attaquer. La liberté d'attaque et de défense est un point majeur dans le Taihenjutsu. Le Taihenjutsu contient aussi un jeu de jambes, incluant de descendre son corps ou de plonger, etc…. Maîtriser ces types de techniques est connu sous le nom de Taihenjutsu."       

 

Le Taihenjutsu fait partie de la base du Būdō Taijutsu.


Le Taihenjutsu comprend toutes les formes de déplacements et d'esquives dans toutes les directions.
 

Ces déplacements sont liés à l'espace (Distance). On les retrouve donc dans toutes les écoles.


Les déplacements se font en marchant.

Dans le Kotō Ryū les déplacements se font avec des pas croisés (Yoko Aruki) et des sauts (Tobi).

Dans le Gikkan Ryū on bouge en faisant des petits cercles.

 

 

Dakentaijutsu : L’art de frapper.

 

Les techniques de frappes utilisées dans les budō se font par percutions, on les utilisent avec les 16 armes naturelles du corps, Pied, poing, tête, coude, genou, doigts, orteil etc... (Hikken Jū roppō)
 

Les zones frappées (Os, nerf, muscle) changeront par rapport au style de l'école enseignée.

 

Dans le Shinden Fudō Ryū, les frappes sont font sans armer le poing et les pieds, comme si on tendait la main pour dire bonjour (Naturellement).

 

Dans le Kotō Ryū les frappes ce font comme si on tendait un arc.

 

Maître Ueshiba, le fondateur de l'Aïkidō, à étudié le Kukishinden Ryū Dakentaijutsu.

 

 

Koppōjutsu : L’art de briser les os.

 

Le Koppōjutsu peut être traduit par méthode osseuse. Cela veut donc dire, que plus que juste briser les os, le Koppōjutsu est donc la manière d'utiliser notre stucture osseuse, pour agir sur celle de l'adversaire.

 

Dans le Kotō Ryū, on cherchera à briser les os tel que la mâchoire, les tempes, les genoux…

 

Dans le Gyokko Ryū, on cherchera plutôt à briser les bras ou les jambes avec une torsion.

 

Là ou le Dakentaijutsu nous renseigne sur comment frapper et avec quelle partie du corps, Le Koppōjutsu nous renseigne aussi sur la manière de créer l'ouverture pour frapper (Kyōjitsu).

 

Le Koppōjutsu est l'ancêre du Karate.

 

 

Kosshijutsu : L’art de frapper les muscles et les tendons.

 

L’art de comment frapper les points vitaux.

Le Kosshijutsu et à l’ origine des Budō Japonais, il est très certainement tiré des Tao Chinois. Mais son origine est certainement bien plus vieille.  Il est lié comme beaucoup d'art chinois au principe d'énergie : Ying yang (Inyô en Japonais).
 

C’est grâce à ce principe que l'on obtient des frappes énergétiques plus que physique.
 

Le Kosshijutsu sert à frapper les zones musculaires ou nerveuses.

 

Le Kosshijutsu se pratique avec le Shitōjutsu (Utilisation des doigts pour frapper).

 

 

 

 

Jūtaijutsu : L’art de projeter et de luxer.

 

L’art du corps souple.

Le Jūtaijutsu consiste à négocier, se plier, s’adapter par rapport à l'opposition dans toutes les directions. Il comprend les Sutemi (Projection sacrifice : en risquant sa propre vie).
 

Le Jūtaijutsu donne plus d'importance à l'adaptation du corps, plus qu'à l'utilisation de la force ou la vitesse qui reste limitée. C’est de ce principe que se sert le Jūdō ancien (La voix de la souplesse) et bien d'autres Arts tel que le Jūjutsu.
 

Ce principe peut être utilisé avec des :

  • Projections.

  • Torsions.

  • Contrôles.

  • Etranglements.

Et peut aussi servir à se dégager, de ces mêmes techniques.

 

Le Jūtaijutsu est l'ancêre du Jūdō.

 

 

 

 

 

 

 

Les 5 distances de combat :

 

La première concerne le Taijutsu, c’est la plus importante car sans un bon Taijutsu, les techniques d’armes restent inefficaces, ce n’est pas l’arme qui est dangereuse, mais celui qui l’utilise.
 

La seconde concerne les armes courtes comme le Tantō, le Jutte, le Kunai...
 

La troisième concerne les armes moyennes, il s’agit du Hanbō, du Jō, du Katana ou du Tachi.
 

La quatrième distance est celle des armes Longues comme le Bō, la Yari ou la Naginata.
 

La cinquième et dernière distance est celle des armes de jet et des armes à feu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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